THE STRANGE WOMAN (1946, Ulmer)

MOGAMBO por Tag Gallagher

LE CHANT DU STYRÈNE (Resnais, 1958)

La Commune (Armand Guerra, 1914)

MÁSCARAS (1976, Noémia Delgado)

BEYOND THE TIME BARRIER (1960, Ulmer)

THE WHITE BUFFALO (Thompson, 1977)

CRIME AND PUNISHMENT (Sternberg, 1935)

Les Lip – L’imagination au pouvoir

réalisé par Christian Rouaud

VER AQUI :  http://vimeo.com/9903456

Critiques > 20 mars 2007

Les Lip – L’imagination au pouvoir est un réconfort pour le spectateur des villes, ce triste citadin invisible dans le joyeux brûlot de Pierre Carles qui dénonçait notre géographie consumériste urbaine. Le film, récit à la mémoire d’une lutte, servi par la ferveur de ses témoignages, utilise la partialité romanesque pour saluer les acquis individuels et collectifs issus de la réflexion critique au travail. Le matériau de l’image, ce sont des femmes et des hommes, autour d’une usine invisible.

« En tant que patron, je ne peux pas laisser dire que les syndicats de Lip avaient des exigences anormales. Il est sûr qu’ils négociaient durement, et ils ne m’ont pas épargné, mais ils ont toujours eu un sens de la responsabilité par rapport à la survie de l’entreprise auquel je rends hommage, car si les actionnaires avaient eu le même, l’entreprise vivrait encore. » − Claude Neuschwander.

Dans un contexte de recrudescence des documentaires interrogeant la valeur et l’évolution des conditions de travail contemporaines (entre autres Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil, J’ai très mal au travail de Jean-Michel Carré ou Volem rien foutre al païs de Pierre Carles), Les Lip – L’imagination au pouvoir revient sur une figure héroïque passée de la résistance salariale.

Il était une fois une entreprise horlogère de Franche-Comté créée par Fred Lip. À la suite d’une ouverture du capital de la société, ses ouvriers prennent conscience de la précarité de leur entreprise. Les nouveaux dirigeants ne démentent pas leurs craintes. Les classiques prises en otage des supérieurs hiérarchiques et autres occupations d’usine (nous sommes juste après Mai 68) révèlent qu’un plan de licenciement de masse et de démantèlement d’entreprise les menaçaient. Sous l’influence d’une démocratie de base favorisant la prolifération des imaginations, les ouvriers décrètent la réquisition du stock de montres, leur mise au secret dans la campagne environnante et la remise en route de la chaîne horlogère pour assurer « des salaires de survie ». Les syndicalistes pas « bêtement syndicaux » unis aux jeunes fous aux yeux pleins de l’expérience 68 nourrissent la flamme d’un conflit social d’une ampleur inégalée jusqu’à ce jour.

L’absolu de la mémoire de nos combattants qui « s’enracine dans le concret, dans l’espace, le geste, l’image et l’objet [tandis que] l’Histoire ne connaît que le relatif », fait barrage à l’échec in fine de l’entreprise par les descriptions jubilatoires de leur fait d’armes et de leur révolte devant les pouvoirs constitués au nom d’une communauté solidaire et responsable. L’exemplarité et la fragile continuité des Lip (Fred, Les Industries de Palente (1979) devenus aujourd’hui Lip Précision Industrie) prouvent qu’une posture de défense n’est pas incompatible avec la gestion d’une entreprise. Si l’Histoire retiendra que l’inspiration était celle de l’autodéfense « pour la sauvegarde de l’outil de travail », plus que l’autogestion, pour des ouvriers pleins d’espoir et sûrs de la viabilité et la vitalité de leur entreprise, pas encore atomisés par le spectre du chômage, la morale de cette histoire montre que la valeur travail est devenue depuis le choc pétrolier la chose du monde la moins bien partagée.

Confirmant l’adage qui veut que cette production minoritaire qu’est le documentaire sur le travail ne souffre pas la contradiction (et pourquoi contredire une parole à peine audible sans cesse noyée par le flux télévisuel des échecs des salariés ?), le film présente en fait la diversité de parole des grévistes de Lip qui s’initièrent en leur temps à la démocratie de base où chaque proposition ou plainte (et non pas opinion selon une lecture révisionniste) était évaluée par tous. Le film porte à merveille ces voix qui prétendent que l’imagination des troupes nourrit le combat salarial. D’où une structure narrative fictionnalisante parfaitement assumée et construite à partir de la chronologie des faits. Portraits des héros et des héroïnes (à partir de 500 pages d’interview) et images d’archives (où le spectateur cherche le visage rajeuni des acteurs) entremêlent consigne et sacerdoce de résistance, laïque et religieuse, à l’injustice industrielle, et, slogans – aujourd’hui abandonnés aux campagnes politiques – comme autant de poèmes performatifs : « L’usine est là où les ouvriers se trouvent », « trésor de guerre », « paye sauvage », « C’est possible : on fabrique, on vend, on se paie », le consensus de la légalité et la perte d’un emploi.

La mise en scène est simple, réunion de plans frontaux des acteurs du conflit, tous assis, face caméra. Plus fort des infimes distorsions de mémoire et d’interprétation, le film évite la voix-off surplombante. Subrepticement, les cadres se resserrent, mimant les élans d’empathie du spectateur, dont l’imagination divague sur les petits mots accompagnant les tartines matinales d’un gréviste pour sa famille, l’aisance du pantalon devant les CRS, la démocratie au travail, la viabilité d’une entreprise, le savoir-faire des salariés, le saccage filmé de l’usine par les CRS et enfin la mise à mort étatique du fait de l’arrêt des commandes publiques qui fit avorter la nouvelle direction industrielle en place... À l’image, cette injustice criarde prend la forme d’un bras d’honneur, du dernier grand patron de Lip, Claude Neuschwander, trahi par le patronat bisontin et les volontés politiques successives. Les changements de point de vue des témoins soulignent une aisance langagière, suscitant le rapprochement des cultures du travail et des mots. Servie par une musique extra-diégétique, qui monte vers l’apex d’un medley de chants révolutionnaires sur l’air d’un violon au moment du générique final, la mise en récit du scénario suscite une lecture plus lyrique que documentarisante, suivant l’élan du cinéaste en faveur de l’épopée Lip. Les témoignages des agresseurs (« Il faut les punir », Pierre Messmer, premier ministre de Georges Pompidou) finissent de célébrer, malgré eux, ceux qui refusèrent que ne serait-ce qu’un Lip soit laissé sur le carreau. Pour clore le documentaire aujourd’hui, le cinéaste retrouve les prises extérieures avec les engagements politiques des militants de toujours, autour du chômage et des coopératives argentines. Les Lip – L’imagination au pouvoir est autant célébration du combat continu qu’opération d’appropriation de transgression pour l’avenir.

Claudine Le Pallec Marand ( http://www.critikat.com/Les-Lip-L-imagination-au-pouvoir.html)

ABEL FERRARA: NOT GUILTY (Pitts, 2004)

LE DINOSAUR ET LE BÉBÉ (Labarthe, 1967)

THE COLGATE COMEDY HOUR: 4ª série, episódio 30 (2 de Maio de 1954)

Friars Club Roast of Jerry Lewis (27 Jan. 1971)

CONCERTO Nº 2 DE CHOPIN (1975, ARTE - Broadcast)

4D MAN (1959, Yeaworth Jr.)

PORKY PIG'S FEAT (1943, Tashlin)

HAVE YOU GOT ANY CASTLES? (1938, Tashlin)

SMALL FRY (Fleischer, 1939)

Small fry, struttin' by the pool room 
Small fry, should be in the school room 

My, my, put down that cigarette 

You ain't grown up high and mighty yet

MAKING 'EM MOVE AKA IN A CARTOON STUDIO (Bailey/Foster, 1931)

CRAZY INVENTIONS (Fleischer, 1932)

ROUTE ONE / USA (1989, Kramer)

ULMER'S DETOUR 1945

Friday Night, Sunday Morning (9 de Novembro de 1979)

KLAUS KINSKI'S Jesus Christ

1/9
An extraordinary and rare show performed by the german actor Klaus Kinski in Nov. 20th, 1971 in Berlin, Germany. The original name of the show is "Jesus Christus Erlöser " (Jesus Christ Savior). Total duration of the video: 1h23mn54s Language: German subtitled in english (texto youtube)

TRYING TO KISS THE MOON (STEPHEN DWOSKIN - 1994)

Moretti e Monicelli, em 1977

LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT (1967, Demy)

CINEFILIA ALLO STATO PURO, CINEFILIA CLASSICA IN TRASFORMAZIONE E CINEFILIA NEW SCHOOL ONLINE

via Ordet.

THE CRUNCH

LETTER FROM AN UNKNOWN WOMAN, por Tag Gallagher

LEVEL FIVE (1997, Marker)

RIP (1921-2012)

LOUISIANA STORY (1948, Flaherty)

Civil Rights Roundtable, in 1963

ERCOLE ALLA CONQUISTA DI ATLANTIDE (1961, Cottafavi)

Bill Hicks in Indianopolis, 1985

I PUT A SPELL ON ME (2001, Triandafyllidis)

THE GREATEST QUESTION (1919, Griffith)

ROME (1991, Jarmusch, 4º segmento de NIGHT ON EARH)

STREET SCENE (1931, Vidor)

Ladies and gentleman, the Coup de Villes:

THE JACK BENNY PROGRAM '53 (guest star: Fred Allen)

GIRLS IN CHAINS (1943, Edgar G. Ulmer)

excerto de BRASIL (1981), de Rogério Sganzerla

DOCUMENTÁRIO (1966, Sganzerla)

THE MILKY WAY (McCarey, 1936)

WHITE ZOMBIE (Halperin, 1932)

GET TO KNOW YOUR RABBIT (1972, de Palma)

IN THE MOUTH OF MADNESS (1995, Carpenter)

Сказка о глупом мышонке (1940, Mikhail Tsekhanovsky)

"Shostakovich wrote about 50 movie scores, though most were for eminently forgettable propaganda films. For Shostakovich the Silly Little Mouse film project must have been a relief on all levels.

The Tale of the Silly Little Mouse is one of the favorite tales by the popular Russian children's writer Samuil Marshak. It is about a baby mouse who will not go to sleep, even to its mother's lullabies. The desperate mama mouse brings in several other animals to sing to the mouse and unfortunately includes a hungry cat in the list of serenaders, who is all too successful at putting the baby mouse to sleep.

The director Tsekhanovsky proposed to make an animated film out of this tale and asked Shostakovich to provide the music. The composer relished the idea of giving different animals their own characteristic variations on the mouse-mother's lullaby. In addition, he was able to write the score first, since the animation was to be drawn in time to a sound track rather than the other way around." (allmusic)

LO SQUARTATORE DI NEW YORK (1982, Lucio Fulci)

MARIA MONTESSORI: UNA VITA PER I BAMBINI (Gianluca Maria Tavarelli, 2007)

Episódio 1 (1h30)

Episódio 2 (1h30)

Se este filme não tem a depuração estética de alguns, não é menos certo que não tenha menos força do que muitos outros. O filme, originalmente uma mini-série italiana feita para televisão, é baseado na extraordinária vida de Maria Montessori, a primeira mulher italiana a formar-se em Medicina, que levou a cabo grandes reformas sociais, e foi uma das maiores educadoras que já existiram. Os seus estudos em crianças com atrasos intelectuais levaram à criação de um método educativo inovador, o "método Montessori", que se espalhou por vários países, e que ainda hoje é utilizado.

L'AMOUR EXISTE (Pialat, 1960)

TRÁS-OS-MONTES (António Reis & Margarida Cordeiro, 1976)

FREUD: THE SECRET PASSION (John Huston, 1962)

Este filme magnífico evoca os acontecimentos mais marcantes na vida de Sigmund Freud. Segue o seu percurso académico em medicina, o contacto com grandes mestres como Jean-Martin Charcot e Josef Breuer, e os seus estudos sobre histeria, até chegar às noções de sexualidade infantil e complexo de Édipo.

RUE FONTAINE (Garrel) - 1984

CRÓNICA DE UM VERÃO - MORIN e ROUCH, 1961

THE LAST SCENE, Verhoeven (1986)

Lang em dose dupla

House by the River (1950)

Moonfleet (1955)

WELT AM DRAHT (1973)

PEOPLE ON SUNDAY

Menschen am Sonntag, de ROBERT SIODMAK e EDGAR G. ULMER (Alemanha, 1930)

HÄXAN: WITCHCRAFT THROUGH THE AGES

Häxan, de BENJAMIN CHRISTENSEN (Dinamarca/Suécia, 1922)

Terra.

EARTH
Aleksandr Dovzhenko (1930)

THE OX-BOW INCIDENT (1943)

Syndromes and a Century (Apichatpong Weerasethakul, 2006)

BILL COSBY - 49 (1987)

LE RAYON VERT (1986) - ROHMER

Bob Fosse & Debbie Reynolds in GIVE A GIRL A BREAK (1953)

Cinéastes de Notre Temps: John Cassavetes (André S. Labarthe & Hubert Knapp, 1968)

MAFALDA, O FILME (Carlos Márquez, 1981)

Mafalda foi criada pelo cartoonista argentino Quino em 1962. Originalmente uma personagem de BD, ela foi adaptada para o cinema entre 1979 e 1981. O filme está organizado em pequenos episódios, que seguem a estrutura de tiras de BD.

La Cicatrice Intérieure (Philippe Garrel, 1972)

Rime of the ancient mariner

Atenção !

isto é maravilhoso:

part 1/5

RIME OF THE ANCIENT MARINER

Larry Jordan's 1977 experimental film - using animated engravings of Gustave Dore with Orson Welles reading the timeless Samuel Taylor Coleridge poem.

AKI KAURISMAKI --> OZU

BÉLA TARR DIALOGUE WITH HOWARD FEINSTEIN

BÉLA TARR Dialogue with Howard Feinstein (EUA, 2007)

THE WITCH WOMAN a.k.a. THE PARSON'S WIDOW

Prästänkan, de CARL TH. DREYER (Suécia, 1920)

BRIGITTE ET BRIGITTE

Brigitte et Brigitte, de LUC MOULLET (França, 1966)

On Location: George Carlin at USC (1977)

TITICUT FOLLIES.

TITICUT FOLLIES
Wiseman (1967)

DEVI

Devi, de SATYAJIT RAY (Índia, 1960)

Que viva México!

QUE VIVA MÉXICO!

Sergei Eisenstein (1931)

O Mundo Do Silêncio

LE MONDE DU SILENCE
Jacques-Yves Cousteau, Louis Malle (1956)

SANS TITRE (1997) - Leos Carax

Spring in a Small Town (Fei Mu, 1948)

POTO AND CABENGO

POTO AND CABENGO
Jean-Pierre Gorin | 1980 | 73 min.

EMBRACED.

BRICE S. BOWMAN (2011)

LADRÕES DE BICICLETAS

Ladri di biciclette | Vittorio De Sica (1948)

PARTE #1

(LEGENDAS EM INGLÊS)

IT'S A WONDERFUL LIFE

It's a Wonderful Life

FRANK CAPRA (1946)

THE SUNCHASER (1996)

2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8

IL GATTO NERO A.K.A. THE BLACK CAT

A ZED & TWO NOUGHTS

A Zed & Two Noughts, de Peter Greenaway (Reino Unido/Holanda, 1986)

THE CABINET OF DR. CALIGARI

Das Cabinet des Dr. Caligari, de Robert Wiene (Alemanha, 1920)

LE SANG D'UN POÈTE

Le Sang d'un Poète, de JEAN COCTEAU (França, 1932)

UN CHANT D'AMOUR

Un Chant d'Amour, de JEAN GENET (França, 1950)

TWO-LANE BLACKTOP

TWO-LANE BLACKTOP, de MONTE HELLMAN (EUA, 1971)

HOUSE OF WAX.

HOUSE OF WAX
ANDRÉ DE TOTH (1953)

LA VALLÉE CLOSE

La Vallée Close, de JEAN-CLAUDE ROUSSEAU (França, 1995)

HALLOWEEN II

Halloween II, de RICK ROSENTHAL, escrito e produzido por JOHN CARPENTER (EUA, 1981)

HALLOWEEN (extended version)

Halloween, de JOHN CARPENTER (EUA, 1978)

THEY LIVE.

THEY LIVE, JOHN CARPENTER (1988)

Don't look back

BOB DYLAN - DON'T LOOK BACK
D.A. Pennebaker (1965)
legendas em português

Andrei Rublev (1966)

parte 1
parte 2

CLOSELY OBSERVED TRAINS

Ostře Sledované Vlaky, de JIRI MENZEL (Checoslováquia, 1966)

BILLY LIAR

Billy Liar, de JOHN SCHLESINGER (Reino Unido, 1963)

THE LONELINESS OF THE LONG DISTANCE RUNNER

The Loneliness Of The Long Distance Runner, de TONY RICHARDSON (Reino Unido, 1962)

Saturday Night and Sunday Morning

SCARFACE - Hawks

SUPERSTAR: THE KAREN CARPENTER STORY

Superstar: The Karen Carpenter Story, de TODD HAYNES (EUA, 1988)

Jean-Renoir : "Partie de Campagne"

Vidas Secas (Nelson Pereira dos Santos, 1963)

THE PARTY AND THE GUESTS

O Slavnosti a Hostech, de JAN NEMEC (Checoslováquia, 1966)

JERRY LEWIS.. THE LAST AMERICAN CLOWN

The House on Trubnaya Square (Boris Barnet, 1928)

In the Year of the Pig (Emile de Antonio, 1968)

Double-bill (Lewis e Lupino)

Soul Mining & Infected

Soul Mining is the debut album by British alternative rock/synthpop band The The. The 1981 album Burning Blue Soul was originally credited to the band's frontman Matt Johnson as a solo album, but later reissues now credit it to The The. Soul Mining was released in October 1983 and included versions of the UK singles "Uncertain Smile" which reached no. 68 in December 1982, Perfect which made no. 79 in February 1983, and This Is the Day which reached no. 71 in September 1983. Although the album peaked at number 27 in the UK album chart it has subsequently been hailed as one of the best albums of the 1980s. (YouTube)

Infected was The The's second album (if one excludes Burning Blue Soul and The Pornography Of Despair, which was never officially released), released in 1986. It is reputed that the album used 67 different musicians and 3 producers. The money lavished on it and its companion full-length video seemed at the time to be extravagant for an obscure band. Many of the tracks carried on with Johnson's main topics of his feeling of alienation from society as all whole and the melancholy that this generates in young males. However around this time Johnson was becoming aware of World Issues or the culture clash between the West and Islam. The song Sweet Bird of Truth is about a pilot trying to save his plane whilst flying over Arabia and was released just prior to Reagan's 1986 Bombing of Libya. (YouTube)

Infected's sound still suggests dance-pop, especially on the title track. But don't get the impression that it's made for dancing. Instead of the light fare displayed on Soul Mining, Infected's songs seethe instead of preen, and Matt Johnson's lyrics are laced with tension. Thematically, he plunges a lance into the exposed midsection of Great Britain, analyzing the state of modern urban life in the country. "This is the land where nothing changes," Johnson sings on the World Party-ish Heartland. "A land of red buses and blue bloody babies/This is the place where the hearts are being cut from the welfare state." Angels of Deception matches rain-slicked verses to a powerful chorus flavored with gospel backup singers and enormous reverb percussion. With production tricks like this, Infected aligns itself with the dance-pop sound of its predecessor (and the prevailing sound of British pop music at the time). But there's no denying the record's acerbic lyricism or dark-toned instrumentation. Sweet Bird of Truth is gritty pop tinged with wartime radio chatter and muscular horns that somehow manage to be apocalyptic, and the sweaty finale Mercy Beat has a drink with the devil while dance-pop burns brightly in the background, sending embers into the London night sky. Synthesized horns and crashing drums converge around a mirthful Johnson lyric before the song finally fades to the weird tones of a looped guitar. Infected was the first true indication of Johnson's mercurial nature, and established the dissonance and reinvention of his later work. (AllMusic)

THE LEGEND OF THE SURAM FORTRESS

Ambavi Suramis Tsikhitsa, de SERGEI PARADJANOV (URSS, 1984)

Oratorio for Prague (Jan Nemec, 1968)

Torre Bela (Thomas Harlan, 1977)

KRAPP'S LAST TAPE - Samuel Beckett + Harold Pinter

http://www.ubu.com/film/beckett_krapp.html

A Caça (Manoel de Oliveira, 1964)

Os Verdes Anos (Paulo Rocha, 1963)

V.A.L.I.S. - Vast Active Living Intelligence System

Episode 1 - Ballad os Shadows by Ben McKinnon


Episode 2 - Foodsploitation by Adam Bagatavicius


Episode 3 - Only Human (2009) directed by Caroline De Koninck

BRITISH SOUNDS

Jean-Luc Godard & Jean-Henri Roger (1970)

http://www.ubu.com/film/godard_british.html

Finis Terrae (Jean Epstein, 1929)

Sol Svanetii (Mikhail Kalatozov, 1930)

Tempo de contemplação

Harvest time in the islands of the Caspian Sea

Implacável

Bois ton cafe, il va être froid

Letra

CENAS DA LUTA DE CLASSES EM PORTUGAL

SCENES FROM THE CLASS STRUGGLE IN PORTUGAL
ROBERT KRAMER (1977)

LES CHEMINS PERDUS- Garrel

http://www.ubu.com/film/garrel_chemins.html

Violin Phase

RABID DOGS (1974)

1/10

SALT OF THE EARTH

Herbert J. Biberman (1954)


1/10

Classicismo experimental:

The Gang's All here, de Busby Berkeley